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Petite Faune
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Le blaireau est un mustélidé impossible à confondre avec une autre espèce. On le reconnaît à son museau pointu et à sa tête blanche avec deux larges raies noires qui lui traversent les yeux. Ses petites oreilles rondes sont liserées de blanc. Le blaireau a un corps massif gris argent au dessus. Le ventre et les pattes sont noirs. Les pattes courtes sont armées de puissantes griffes non rétractiles qui lui permettent de fouir le sol pour se constituer un vaste terrier. Le blaireau a une seule mue qui commence au printemps. Les nouveaux poils de jarre et de bourre croissent en automne. Le...
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Sauvage, le colvert mesure de 50 à 68 centimètres de long pour un poids moyen de 1,2 kilogramme pour le mâle et 1,1 kilogramme pour la femelle et une envergure de 78 centimètres à 1 mètre. Les races domestiques sont en général plus lourdes et pondent plus que les individus sauvages.
Le mâle des populations sauvages est aisément reconnaissable, pendant la période nuptiale (mue deux fois par an), par sa tête d'un vert brillant (d'où son nom).La femelle a le bec brun, et le plumage plus terne (beige tacheté de brun).
Les populations boréales hivernent au sud, cependant certains...
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Sa longueur va de 40 à 54 centimètres et son poids se situe entre 1,1 et 2,3 kilogrammes. La fouine a une espérance de vie de trois ans, l'âge maximal en liberté étant de 10 ans. Élevée par des hommes, elle peut toutefois atteindre l'âge de 18 ans.
La fouine (Martes foina) est très proche de la martre commune (Martes martes), à tel point que lors d'une observation la confusion est possible même si elles ne sont pas interfécondes. Le critère le plus direct pour déterminer l'animal observé consiste à observer la couleur du pelage située sous la gorge, sur le poitrail et le haut des...
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Le lapin appartient comme le lièvre à l’ordre des Lagomorphes et à la famille des Léporidés. Il a donné naissance au lapin domestique, mais ne peut s’hybrider avec aucun autre lagomorphe. Les travaux menés sur la génétique des populations confirment
que les lapins des P-O disposent de la plus forte diversité génétique en comparaison avec les autres sites étudiés en France. -
Herbivore appartenant à l’ordre des Lagomorphes, La taxonomie est encore discutée ; le genre Lepus comporte probablement plus de 30 espèces dans le monde. L’aire de répartition naturelle de ce lièvre s’étend sur toute l’Europe ; en France l’espèce est présente dans tous les départements. Dans les Pyrénées-Orientales, le lièvre commun occupe presque la totalité des communes, jusqu’à une altitude de 2000 m et parfois plus en été. En plaine, sur seulement 4 à 5 communes, l’espèce est rare voire absente (plaine du Roussillon, Salanque et littoral). Enjeu cynégétique : Le lièvre est connu de...
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Décrit de la Sierra Nevada andalouse par W. G. Rosenhauer en 1856, ce lièvre est considéré par les spécialistes comme une des 3 espèces peuplant la péninsule ibérique, L. europaeus, L. castroviejoi et L. granatensis, sur des critères morphologiques, biochimiques et moléculaires. Plus petit que Lepus europaeus (2,3 Kg), il s’en distingue aisément par la couleur blanche à limite nette de son pelage ventral qui arrive jusqu’au bout des pattes. L’isolement génétique est très fort.
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Le pelage de la martre est d’un brun chocolat sauf une tache jaune crème ou jaune orangé qui s’avance entre les pattes, sur la gorge. Elle Diffère de la plupart des autres Mustélidés par ses pattes assez longues. Sa queue est grande et touffue. La plante des pieds est très velue. Elle diffère de la Fouine par ses oreilles plus longues et plus larges, la couleur du museau noir (rose chair chez la Fouine) en outre, sur les flancs la bourre est foncée (chez la Fouine elle est claire à cet endroit), et le dessous des pieds est plus velu.
Reproduction : Le rut a lieu en...
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Le Pigeon ramier (Columba palumbus) ou palombe est la plus grande (entre 460 à 570 grammes, envergure de 75 à 80 centimètres et une longueur de 40 à 42 centimètre) des espèces de pigeons européens. Les populations ouest-européennes du pigeon ramier sont erratiques et sédentaires, tandis que les populations du nord et de l'est sont migratrices. La population britannique ne quitte son île qu'exceptionnellement à l'occasion, rarissime, d'un enneigement prolongé.
Les populations migratrices au long cours franchissent les Pyrénées pour hiverner dans la péninsule Ibérique, où elles s'... -
Gallinacé de la famille des Phasianidés, la perdrix grise de montagne se distingue des Tétraonidés (gélinotte, tétras, lagopède) par ses narines découvertes, ses tarses non emplumés et l’absence de franges cornées sur les doigts. En Europe, c’est la
seule des 8 sous- espèces de perdrix grise qui peut être considérée comme montagnarde.
Toutes nichent au dessus de 1000 m. La sous-espèce pyrénéenne- Perdix perdix hispaniensis- est également présente dans les monts cantabriques en Espagne.
L’isolement géographique ainsi que les pressions de sélection du milieu montagnard ont... -
Galliforme de la famille des phasanidés, elle est facilement reconnaissable à la couleur rouge de son bec et de ses pattes. Espèce sédentaire typique de la plaine, elle est tout à fait capable de s'adapter au milieu montagnard jusqu'à une certaine limite altitudinale.